photo:doctissimo.fr
Y’a comme des brisures de verre
Dans ton regard anthracite,
L’ami Pierrot y pisse sa misère,
Son chant de
larmes qu’il récite
A noyé la
dernière flamme
Qui valsait
au fond de tes yeux,
Celle qui
gardait vivante ton âme
Vient de
mourir dans les Cieux.
Tu es devenu
plus triste que la pluie
Qui
dégouline sur Amsterdam
Les rues
accueillent tes pas sans vie
Et le moulin
ne tourne plus.
C’était
l’amour dans tes veines, ta came,
La poudre à
tes yeux éperdus.
Elle a
changé la couleur de ses lentilles
Ta belle qui
ne te regarde plus
Et sa peau
laiteuse qui t’as fuit
Laisse ton
corps orphelin.
Dans ta
maison vide de sa danse
Tu fais
entrer des catins
Pour oublier
que ça te lance
Dans ton
cœur sans lendemain.
Aurélie Lemoine
Aurélie Lemoine
Aurélie Lemoine est comme beaucoup, une jeune femme
amoureuse des mots. Elle écrit quelques textes à tendance poétique à ses
moments de loisirs. Elle a eu l’honneur de paraître dans trois recueils
collectifs sous l’initiative d’Eliane Bianchi Weitmann (La plume d’Argent, La
plume d’Airain et La plume de Pourpre) et dans le recueil collectif Nostalgie
chez Sokrys Editions.
Magnifique Texte Aurelie!
RépondreSupprimerMerci beaucoup !
RépondreSupprimerTrès beau texte. Ce passage m'a le plus ému " A noyé la dernière flamme
RépondreSupprimerQui valsait au fond de tes yeux,
Celle qui gardait vivante ton âme" bonne continuation Aurélie.
Oui un poème qui a beaucoup de charme. Bravo Aurélie
Supprimer